A quoi bon lire à toute vitesse si on ne comprend pas tout ? Pas à grand chose… Mais il existe de nombreuses méthodes pour apprendre à lire à toute vitesse :
https://www.scienceshumaines.com/lire-trop-vite-nuit-a-la-comprehension_fr_36095.html
A quoi bon lire à toute vitesse si on ne comprend pas tout ? Pas à grand chose… Mais il existe de nombreuses méthodes pour apprendre à lire à toute vitesse :
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Pas forcément besoin de crier très fort pour s’engager dans ses chansons… Pour exemple Strange fruit (1939) de Billie Holiday (1915-1959), une chanson évoquant d’étranges fruits qui pendent aux branches des arbres du Sud des Etats-Unis et qui ne sont autres que les corps des Noirs encore fréquemment lynchés à l’époque…
Et ci-dessous une reprise des années 1980 par le groupe britannique Siouxsie and the Banshees ainsi qu’un hommage en chanson à Billie Holiday par les Américaines de Warpaint de 2009 :
« My little brother just discovered rock and roll / There’s a noise in his head, and he’s out of control » : le groupe Art brut évoquait en 2005 et en à peine deux minutes l’enthousiasme qui peut s’emparer d’un jeune homme qui vient juste de découvrir le rock and roll, dans un album intitulé Bang bang rock and roll :
On peut régulièrement entendre sur France Info une chronique de quelques minutes de Bertrand Dicale analysant l’actualité à la lumière de chansons (essentiellement de la variété française mais pas uniquement). L’auteur ayant une connaissance encyclopédique de la chanson française, on apprend souvent plein de choses ! Au programme des dernières chroniques, toujours organisées autour d’un thème : « Les insomnies du confinement », « La pharmacie française », « Le confinement : regarder par la fenêtre… », « Confinement : les trésors des romans », « Confinement : des pâtes, encore des pâtes », « Plus d’école : tristesse ou joie ? », etc.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/ces-chansons-qui-font-l-actu/
David Bowie a dédié en 1972 une chanson à Ziggy Stardust, un des nombreux personnages dans lesquels il s’est incarné au début de sa carrière, un musicien et un chanteur : « Ziggy played guitar […] He played it lefthand […] Now Ziggy really sang ». Ci-dessous dans une version live de 1973, avec une esthétique assez décadente qui ne faisait pas l’unanimité à l’époque…
Certains chanteurs ou musiciens ont beaucoup de charisme, ce qui les aide bien souvent à réussir (au point qu’on peut se demander si certains n’ont pas plus de charisme que de talent…). Mais on peut aussi réussir, rapidement, malgré un profil atypique…
Ci-dessous, deux exemples aussi opposés que possible, a priori, mais finalement pas tant que ça, quand on laisse tomber l’image… D’une part dans une interprétation de Madame Butterfly de Puccini (1858-1924), Maria Callas (1923-1977), une cantatrice qui faisait d’immenses efforts pour rester la beauté qu’elle incarnait dans ses rôles autant que dans sa vie privée. Et d’autre part Susan Boyle, née en 1961 et devenue une immense vedette après un passage couronné de succès dans Britain’s Got Talent en 2009, malgré un look en total décalage avec sa voix…
Le principe d’une pandémie, c’est que c’est une épidémie généralisée, globale. Selon les données les plus récentes rassemblées par l’ONU, seuls six pays sur les 199 membres seraient encore épargnés par la grippe. Parmi eux figurerait la Corée du Nord, pourtant proche des foyers d’origine de la maladie (Chine et Corée du Sud). La dictature la plus fermée du monde, où le bien-être de la population est souvent sacrifié à la volonté de puissance nucléaire, a cependant demandé la levée de l’embargo qui la frappe pour pouvoir recevoir de l’aide médicale et humanitaire…
A lire ci-dessous un article du Parisien à ce sujet :
En 1966, Jacques Dutronc chantait, Et moi, et moi, et moi. « Comme un con de Parisien » préoccupé de ses seuls petits problèmes, il évoque les différents pays les plus peuplés du monde, pour expliquer qu’il s’en moque en fait complètement (notons au passage qu’il n’y avait à l’époque que « 700 millions de Chinois »). Un véritable éloge de l’égoïsme à prendre un peu au deuxième degré…
Pour s’assurer que tout le monde avait cependant bien compris le message, le même chanteur sortait deux ans plus tard, quelques mois à peine après les événements de mai 68, L’Opportuniste, hymne paradoxal et prophétique aux retournements de veste à répétition qui étaient dans l’air du temps… A l’opposé de la « chanson engagée » qui faisait fureur à l’époque, à moins qu’on considère la défense acharnée de ses seuls intérêts comme une forme d’engagement… (au passage on peut noter sur la vidéo ci-dessous le caractère très approximatif du play back et le côté étonnement psychédélique de l’ensemble).
Ci-dessus, une partition du tout premier opéra, Euridice de Jacopo Peri (1561-1633).
C’est à la Renaissance qu’est né, en Italie, un nouveau genre musical, l’Opéra. Un genre qui a été couronné de succès à travers toute l’Europe tout en demeurant très étroitement associé pendant au moins deux siècles à l’Italie et faisant de ce pays la « mère musique » de l’Europe. Et un genre qui a joué un grand rôle au dix-neuvième siècle dans l’histoire de l’Italie dont l’unité artistique, et notamment musicale, a précédé l’unification politique en 1870. Ce qui permet de mieux comprendre pourquoi les Italiens entonnent volontiers des airs de Verdi pendant le confinement lié au coronavirus…
Cf. Mélanie Traversier, « L’opéra italien existe-t-il ? », Les Collections de l’histoire, n°84, juillet 2019, « Le Génie de l’Italie des Médicis à Casanova », p. 80-83.